Témoignage écrit

De cette époque, Jeannette conserve de nombreux souvenirs des liens amicaux qui unissaient les jeunes les Alsaciens à leurs homologues de Saint-Barthélemy d’Agenais. Elle se rappelle bien des réfugiés qui venaient se ravitailler dans la ferme de ses parents distante de 3 km du bourg; ils venaient chercher des pêches, des fruits, des légumes ou du vin.

Elle se souvient particulièrement d’Eugène SPITZ revenu à deux reprises - dans les années 60 et 70 - à Saint Barthélemy d'Agenais et en partant il disait : « Je suis content, j'ai revu ma Jeannette ». Elle se souvient rencontrer les jeunes Alsaciens le dimanche et possède encore quelques photos en souvenir des moments heureux d'une époque marquée par de nombreuses difficultés. Ce qui marque le plus Jeannette, Ce sont ces moments simples de la vie d'adolescent qui permettent des échanges et des partages, et plus particulièrement avec des jeunes venus d'horizons différents, dans un contexte particulièrement turbulent - ce sont des moments qui marquent les personnes pour la vie de manière indélébile et qui permettent aujourd'hui de perpétuer des échanges entre nos deux communes, parce qu’en finalité ce sont les liens tissés en 1940 que nous essayons de faire resurgir pour certains et de créer pour d'autres, dans le même esprit et à 70 ans d'écart.

En images

Le témoignage de Jeannette COURBINEAU en vidéo