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Le témoignage d'Eugène BELLICAM
Témoignage écrit
En juin 1940, Eugène a 14 ans. Il se réfugie chez sa grand’mère à Colmar en compagnie de sa mère, de son frère et de sa sœur. Il nous raconte qu’ils y emmènent une vache et un cheval car sa grand’mère possède une petite étable.
Son père reste dans le village en tant que membre de la commission de sauvegarde. Il les rejoint à Colmar dès que l’invasion allemande débute en Alsace. Il se rappelle que l’armée allemande établit rapidement ses quartiers en Alsace, puis que les premiers réfugiés rejoignent le village. Sa famille est l’une des premières à revenir à Urschenheim en bicyclette, qui est leur seul moyen de locomotion. Il se souvient d’un village à l’abandon où erraient le bétail et les chiens.
Durant la première nuit passée dans la maison familiale, il entend des cris d’animaux venant de la forêt. Le lendemain matin, il découvre deux mulets attachés à la lisière du Geisenlehn à côté d’un campement abandonné par l’armée française. La famille garde l’un de ces mulets, l’autre étant réclamé par l’occupant qui rationnait le bétail.
Eugène possède une sonnette de bicyclette des Ets DEYNIAL de St Barthélemy dans le Lot et Garonne qu’il a récupérée sur un vélo emporté par un évacué en 1940.
En images
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Portrait d'Eugène Bellicam -
Sonnette de bicyclette des Entreprises DEYNIAL de Saint-Barthelémy d'Agenais -
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Le témoignage d'Eugène BELLICAM en vidéo
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